Le design pour relancer la bouillotte
Créatrice héraultaise, Béatrice Leduc a choisi de redorer l’image de la vieille bouillotte ringarde en créant des caches-bouillote ludiques au design remarquable. Ainsi, la bouillotte pleine d’eau chaude est cachée dans un bonnet chic créé avec du tissu, du simili cuir ou du polaire.
Un véritable business
En débutant avec 250 pièces, la production annuelle de Béatrice Leduc évolue tellement vite qu’elle en est à 9 000 pièces pour cette année 2013. Pour expliquer son succès, elle confie qu’elle « vend de l’enfance, du souvenir, de l’affectif » tout en s’adressant à l’adulte qui a accès à ses produits vendus dans 150 magasins célèbres comme Printemps, Botanic ou Galeries Lafayette.
La délocalisation
Pour réussir son chalenge de remettre au goût du jour un objet délaissé par le temps, Béatrice Leduc travaille en collaboration avec des ateliers d’Alès, de Nîmes, de Roanne et d’Angoulême mais la totalité de la fabrication est effectuée en Chine. Cette stratégie ne l’empêche pas de marquer « Création 100% française » sur ses boîtes de bouillottes marinières à succès ou des modèles « charembouilles » qui permettent de glisser les pieds dans une pantoufle géante qui rappelle la charentaise et la bouillotte. L’entrepreneuse s’est inspirée de la réalité de la vie des Français qui aiment poser les pieds sur une bouillotte.
Outre la bouillotte, la charembouille et le tour de cou, Bétrice Leduc travaille sur d’autres objets qui sortiront en septembre 2013 et en 2014. Sans évoquer le pendant de la bouillotte, un projet qui aurait du faire parler de lui cet été.